La terrasse de l'infini (StG)

Les murs en pierre qui longent
les ruelles glissantes
restituent la chaleur
absorbée pendant la journée.
Il est tard, très tard, et ses talons
ne nous permettent pas d'avancer plus vite.
Nous terminons notre course à perdre haleine
devant la grande porte en bois
qui, inexorable, nous empêche l'accès
à la terrasse des rêves.
A travers les fissures
on peut contempler l'allée arborée
et on imagine ce tremplin vers le bleu,
la grande bleue.
Là où la mer se mélange avec le ciel
et l'horizon disparaît, avalé par la fantaisie.
C'est l'endroit où les âmes s'envolent légères,
libres,
main dans la main,
l'une dans l'autre,
même souffle,
même pensée,
mêmes émotions.
Fusionnées.
Pour regarder avec les mêmes yeux,
pleurer avec les mêmes larmes,
battre à l'unisson.
C'est la porte qui s'ouvre chaque soir dans nos rêves
et qui se resserre clémente avant le réveil.
Frontière éphémère,
coutre affûtée qui s'enfonce
entre nos vies impuissantes
à toujours séparées.
coutre affûtée qui s'enfonce
entre nos vies impuissantes
à toujours séparées.
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