Deux îles,
proches
et à toujours séparées.
Balayées par le vent du nord
s'embrassent,
caressées par le vent de l'est
se perdent.
Même souffle,
main dans la main,
perspectives qui éloignent,
solitudes qui rapprochent.
Remplis tes poches de sables et coraux,
tes yeux de cieux et montagnes,
ta bouche de figues et de noix
tes nuits d'étoiles et parfums.
Amène-les toujours avec toi,
dans tes rêves,
dans tes douleurs.
Rien que de vaines paroles
qui flottent dans l'air,
sans syntaxe ni grammaire,
mélangées,
éparpillées,
pour tromper nos pensées.
Plus sombres, plus lourdes
dans ce théâtre de l'absurde.
Nessun commento:
Posta un commento