Non dobbiamo temere le cose che ci spaventano, ma quelle che ci rassicurano. Non la profondità del mare e le sue tempeste, ma le acque basse e tranquille di una palude.
13/10/19
Un tempo siamo stati tanto vicini nella vita che nulla poteva più costituire un ostacolo per il nostro sodalizio di amicizia e fratellanza: ci separava soltanto un piccolo ponticello. Proprio mentre stavi per imboccarlo io ti ho chiesto: " vuoi venire a me attraverso il ponticello?" Te ne è immediatamente passata la voglia; e quando sono tornato a pregarti hai taciuto. Da allora tra noi sono stati gettati monti, fiumi torrenziali e tutto ciò che divide e rende estranei; anche se volessimo unirci non potremmo. Ma ora, se pensi a quel piccolo ponticello, ti mancano le parole, singhiozzi e ti chiedi perché. (Le lacrime di Nietzsche)
18/09/19
Stella cometa
Quando
a Roma ogni colore
si
confonde con la sera
ed
il peso della vita
la fa correre leggera
la fa correre leggera
nel
silenzio il suo respiro
l’accompagna
col rumore
dei
suoi passi sull’asfalto
misti
ai
battiti del cuore.
Nelle
stille di sudore
emozioni
e desideri
mentre
il
cielo
vuoto e scuro
si
riempie di pensieri
prende volti e voci in braccio
e li porta giu' per strada
lei davanti una cometa
loro polvere dorata.
Quella rabbia che le brucia
non e' solo una ferita
ma la polvere che sfugge
come sabbia tra le dita.
Asciughiamole dal viso
ogni goccia di rugiada
resta luna su nel cielo
per seguirla ovunque vada.
Poi stringiamola piu' forte
dolce piccola guerriera
carezziamole i capelli
come il vento a primavera
sussurriamole il suo nome
e facciamola sognare
con i piedi sulla riva
ed il cuore in mezzo al mare.
Poi prendiamola per mano
quando e' stanca di lottare
perche' Margherita e' un cigno
e non sa che puo' volare.
Spalanchiamo le finestre
perche' lei vuol respirare
perche' Margherita e' un fiume
che nessuno puo' domare.
Poi porgiamole una rosa
prende volti e voci in braccio
e li porta giu' per strada
lei davanti una cometa
loro polvere dorata.
Quella rabbia che le brucia
non e' solo una ferita
ma la polvere che sfugge
come sabbia tra le dita.
Asciughiamole dal viso
ogni goccia di rugiada
resta luna su nel cielo
per seguirla ovunque vada.
Poi stringiamola piu' forte
dolce piccola guerriera
carezziamole i capelli
come il vento a primavera
sussurriamole il suo nome
e facciamola sognare
con i piedi sulla riva
ed il cuore in mezzo al mare.
Poi prendiamola per mano
quando e' stanca di lottare
perche' Margherita e' un cigno
e non sa che puo' volare.
Spalanchiamo le finestre
perche' lei vuol respirare
perche' Margherita e' un fiume
che nessuno puo' domare.
Poi porgiamole una rosa
perche'
Margherita e' un fiore
e
facciamola
viaggiare
nel
paese dell’amore
perche’
e’ bella e un po’ speciale
un
po’ matta da legare
con
l’accento
strampalato
che ci ha fatto innamorare.
che ci ha fatto innamorare.
02/06/16
Toi
Je
t’ai rencontrée un soir
Là-haut
dans les étoiles
Cachée
derrière les nuages
Pour
que le monde
Ne
puisse pas te voir,
Et
tes larmes
Étaient
comme la rosée
Et
ta douleur
Comme
le souffle du vent.
Tu
étais là-haut un soir
Et
tes cheveux
Suivaient
le vent
Et
dans tes yeux
Brillaient
les étoiles.
Cachée
derrière les nuages
Le
monde ne pouvait pas te voir.
Mais
je t’ai trouvée
Un
soir
Peut-être
parce que
Mes
cheveux
Étaient
vent
Mes
yeux
Étaient
étoiles
Et
mon cœur
Une
goutte de rosée
Coulée
de ton visage.
19/05/16
Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel,
Brodé de lumière d'or et de reflets d'argent,
Le mystérieux secret, le secret éternel,
De la vie et du jour, de la nuit et du temps,
Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds.
Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rêves,
Sous tes pas je les ai déroulés.
Marche legère car tu marches sur mes rêves.
(William Butler Yeats, 1899)
12/12/15
Melancholia
(esterno notte, cielo d'estate)
" ... e le stelle cominciarono a venir giù, una dopo l'altra, in una incessante e silenziosa pioggia di luce ..."
(interno giorno, vista sul parco)
" ... come foglie d'autunno, le lettere iniziarono a volar via, per ricadere in lente volute di impalpabile polvere nera ... "
(interno notte, ragazzo che legge pagine bianche)
" ... Essere, non esser mai, non esser più ... "
(esterno notte, cielo d'estate)
" ... e le stelle cominciarono a venir giù, una dopo l'altra, in una incessante e silenziosa pioggia di luce ..."
(interno giorno, vista sul parco)
" ... come foglie d'autunno, le lettere iniziarono a volar via, per ricadere in lente volute di impalpabile polvere nera ... "
(interno notte, ragazzo che legge pagine bianche)
" ... Essere, non esser mai, non esser più ... "
22/10/15
Le théatre de l'absurde
Deux îles,
proches
et à toujours séparées.
Balayées par le vent du nord
s'embrassent,
caressées par le vent de l'est
se perdent.
Même souffle,
main dans la main,
perspectives qui éloignent,
solitudes qui rapprochent.
Remplis tes poches de sables et coraux,
tes yeux de cieux et montagnes,
ta bouche de figues et de noix
tes nuits d'étoiles et parfums.
Amène-les toujours avec toi,
dans tes rêves,
dans tes douleurs.
Rien que de vaines paroles
qui flottent dans l'air,
sans syntaxe ni grammaire,
mélangées,
éparpillées,
pour tromper nos pensées.
Plus sombres, plus lourdes
dans ce théâtre de l'absurde.
20/03/14
G :
et la lune, les étoiles ?
R :
elles sont toujours là, n’importe qui peut les voir
G :
et les paroles d’amour ?
R :
elles se sont perdues dans le vent
G :
je ne te crois pas
R :
je ne te crois plus
Que se passe-t-il maintenant ?
-
Ils se sont perdus encore une fois.
Comment
cela peut arriver avec autant d’amour ?
-Il
a laissé refroidir Son cœur, Elle a perdu l’espoir.
Mais
comment ?
-
Il a regardé en bas. Et il a vu le fil subtil de la vie sur lequel
marchent les âmes, en équilibre comme sur une lame de rasoir :
tant qu’on regarde devant soi, tout va bien. Mais, dès qu’on
baisse le regard, on voit l’abîme qui est sous nos pieds, et on se
fait engloutir. Il a exploré les frontières de l’âme et
découvert combien le passage entre le bien et le mal est aisé,
combien est-elle fragile la séparation entre la raison et la folie,
la richesse et la pauvreté, la santé et la maladie, la joie et la
tristesse. Combien est-il facile de basculer d’un monde à l’autre.
Et on se rend compte qu’il s’agit des deux faces de la même
médaille. Cela suffit un moment et tout ce qu’on croit pour
toujours se perd. Et qu’il n’y a personne pour t’aider à retrouver le chemin.
Alors,
il est si facile de se perdre ? Un souffle de vent et on est de
l’autre côté de la barrière, entraînés comme les feuilles…
-
Si on le veut. Seulement si on le veut. On construit son propre destin.
Pourquoi
il l’a fait ?
-
Il n’arrivait pas à Lui donner ce qu’Elle valait. Il ne savait
pas comment La rendre heureuse. Le temps passait et il se voyait
incapable. Et ceci lui produisait une douleur immense, insupportable.
Et la douleur augmentait jour après jour, et ne lui laissait pas le
temps de penser, de vivre sa vie, avec Elle. La douleur était si
forte qu’il avait envie de se laisser aller, de mourir.
Je
savais qu’il glissait sur cette pente, mais pourquoi s’acharner
contre tous ? Pourquoi brimer les sentiments, tourmenter les
vies des autres, torturer soi-même ? Et surtout La martyriser.
-
Pour touer un homme, il faut tuer son âme, pas son corps. D’abord
l’esprit, le reste suit. L’estime en soi, les souvenirs plus
aimés, les personnes plus aimés, les sentiments. Si on les efface,
l’homme est réduit à un corps vide, une enveloppe asséchée.
Eloigner ceux qui t’aiment, c’est le premier pas. Et plus tu les
aime, plus tu dois les éloigner pour les faire souffrir, pour qu’ils
aient envie de t’oublier. Pour que tu sors de leurs souvenirs. Pour
que l’amour s’éteigne. Alors tu te retrouveras seul, nu, au
milieu d’une pièce vide, sans couleur ni odeur. Prêt pour le
saut.
C’est
pour cela qu’Elle a été éloignée, à des milliers de
kilomètres. Tout a été oublié, tout a disparu.
Et
tout ce qui était gravé dans son cœur ?
-
…
Cette
musique, les étoiles, les parfums, les couleurs, le mistral
nocturne, le sable chaud, l’eau transparente, les cailloux, les
silences, l’odeur de l’herbe … ?
-…
Son
amour pourrait lui faire retrouver le chemin …
-
…
Et
ces yeux ? Regarde-les, ils brillent encore d’amour.
-
J’envois un ange. Le dernier.

R. Ce sont que des paroles
g. Oui, mais .... des paroles d'amour!
R. Sans présent, sans futur.
g. Oui, mais .... des paroles d'amour!
R. Sans présent, sans futur.
g. C’est bien avec ces paroles qu’on a écrit notre ciel !
R. Je ne vois qu’un ciel gris aujourd’hui. Et un futur sans toi.
g. J’ai ouvert mon cœur, je te l’ai offert. Que puis-je faire plus ?
R. Donne-moi un signe.
g. Quel signe?
R. Une preuve d’amour. Une promesse.
g. Je n’ai que des paroles, et un ciel.
R. Ce n’est pas assez
R. Ce n’est pas assez
Et alors ?
Alors
il a commencé à Lui écrire des lettres d’amour.
Mais,
c’est ridicule !
On
dit que les ridicules sont ceux qui n’ont jamais écrit de lettres
d’amour.
Ecrire,
d’accord, et pourquoi ?
Pour
qu’Elle ne craigne pas l’amour qu’Elle ressent pour lui.
Mais,
es-tu sûr qu’Elle l’aime encore ?
Oui.
Comment
tu le sais ?
Les yeux !
Les yeux !
Et
qu’est-ce que tu vois dans Ses yeux ?
Deux
étoiles.
Rien
d’autre ?
Une
grande tristesse.
Et quoi
encore ?
Peur.
De quoi ?
De
la vie, de la solitude, de soi-même, du temps passé sans amour, de
Ses sentiments qui s’engorgent, s’enchevauchent, et qui La
quittent quand Elle les balaie de son âme.
Et
pourtant Elle ne dévoile pas tout ça.
Elle
s’est entraînée longtemps, à tel point qu’Elle ne sait plus
bloquer Ses défenses.
Il aurait
dû La prendre par la main et La conduire hors de ses peurs.
Il
a essayé, mais il en a pas la force, il a plus peur qu’Elle.
Peur de
quoi ?
Les
mêmes peurs.
Alors, ça
n’ira jamais entre eux.
Non,
tu te trompes. C’est écrit qu’ils sont fait l’un pour l’autre,
mais…
Mais ?
Leurs
âmes ne se sont pas rencontrées au bon moment.
Alors ils
risquent de se perdre ! Pour toujours!
Ils
se sont presque perdus.
Que
peut-on faire ? Il ne reste pas beaucoup de temps !
Envoie
un ange.
Pétales desséchés
C’est
pour toujours
Quand on s’aime
De se
rencontrer
Même avant
À mon cœur
D’arrêter
demande
Pour toujours
De
disparaître
Dans ce
coin de temps
Une
histoire vécue
D’astres silencieux
Sous la faible lumière
Embaumées
de son parfum
Paroles
d’amour
Parsemées de ridicules
Pétales desséchés
24/10/13
Estate
Nell'aria che gonfia le nari di pino
nel giorno che sembra non voglia morir
trovar non so più quel silenzio divino
che spegne i rumori di un molle sfiorir.
Il corpo blandisce una tepida brezza
giocando col sale che ingemma la pelle
sussurra d'amore ma desta tristezza
nel cuore che guarda lontano alle stelle.
E vita mi svela d'un tratto il segreto
non sogni né fole ma un lento morire
non giochi né amori ma solo soffrire.
L'Estate fluisce silente dal greto
e lascia bruciare i suoi fiori più belli
da un sole che poco concede ai ribelli.
20/10/13
Luna, candidamente
Lontano, tra il bosco
quel buio profondo sembra latrare
stormire
vociare
sembra, ch'è tanto distante.
Il monte trattiene il respiro
e il castagno
e la notte.
Forse per ascoltare
quel grillo.
Forse per preparare
la brezza.
Forse per ingannare
i miei sogni.
Forse.
Alta, la luna
accenna a un sorriso
e senza turbare l'incanto
mi porge quest'oncia d'amore.
Canto d'amore


Fermati un poco Amore che muovi
la gioia di vivere
Ascolta, ch'è tanto che siedi lontano
da me
Avvicinati
T'aggiri tra i rovi e scegli le spine
ai fiori tuoi figli
Torna, non vieni
ricorda
senza inventare
figli
che aspettano un bacio di vita
che sciolga
sale dagli occhi
morte dal cuore.
Fora pe' sempre
Etterno sembra fatto a ll'homo er monno
eppure er girotonno ha dda fini'
E ll'homo che se credeva da mori'
nun sà che lassù l'agnoli nun vonno.
'Sta vita che ce sembra 'na galera
se deve gode tutta insino ar fonno
e quello che ce penza e se dispera
se trova quatto quatto a l'artro monno.
L'Univerzo, er Paradiso, Iddio:
tutto poi esse e in una vorta sola
tutto sapé se questo te conzola.
Ma 'sta scienza que granne fa ll'obblio
ma lascia 'na certezza che m'accora:
de tutto sapé, anche d'esse fora.
09/01/13
Elle est assise devant un
bouquet de photos. Ses photos. À côté apparaît un nom, son nom. La curiosité de
la découverte, de comprendre un peu plus. D’avancer encore plus vite dans cette
histoire. Qui est cette âme inquiète qui me bouleverse, qui me lance ses émotions, qui m’offre son côté meilleur, qui me donne des frissons ? … Et une
avalanche de fange La submerge, L’accable. … « Ce n’est pas
possible » … « Ce n’est pas lui » … « Attends
… ce ne peut pas être lui » … « Je le savais » … « Dieu, fais que
je me trompe ». Elle cherche encore, pour fuir cette sensation horrible. Elle a peur. De
tout perdre. Encore une fois. La terreur que tout ce qui s’est passé est faux. Que derrière ses mots, se
cache le vide. Elle ressent cette sensation amère d’avoir été trompée, encore
une fois dans sa vie. Maintenant qu’Elle avait l’impression qu’une porte allait
s’ouvrir, que le chemin qui amène aux étoiles puisse se dégager devant Elle. …
Ferme cette porte, éteins la lumière, efface tout. … Elle sait comment il faut
faire. Elle l’a déjà fait dans sa vie. Tout jeter à la poubelle, tout
débarrasser de Son esprit, tout nettoyer dans Son cœur…
Cyrano, on s’est trompé, Moi
et Toi …
C’est une sensation étrange qui
le rend inquiet. Ses amis sont chez lui, mais lui, il est ailleurs avec son
esprit. Il ne peut s’empêcher de penser à Elle. À Ses paroles. À Ses yeux qui
percent son âme… Pour montrer son travail ouvre son appareil, et sur le fond de
l’écran apparaît un nom, et une phrase « je ne veux plus avoir de tes
nouvelles
… ». Il ne peut pas tout lire, mais ça suffit … pour le jeter dans le noir
… Ses amis lui parlent, mais il ne les écoute plus. « Pourquoi tout cela arrive à moi? » Maintenant qu’une porte semblait s’ouvrir. Maintenant qu’une
étoile avait timidement montré le chemin à suivre. Et il commence à
pleurer, à l’intérieur. Et ce sont les larmes plus amères, celles qui restent
dans le cœur, qui le font pourrir doucement, peu à peu. Il ne dort pas. Dans sa
tête circulent des images, des paroles. Ses photos les plus douces, Ses phrases les plus sublimes. … demain
n'existera peut être pas … C’est un tourbillon. Le vent a soufflé très fort cette
nuit, trop fort. Il arrive à saisir des paroles, les jette sur un bout de
papier. Pour le lendemain, pour Elle. Et quand il se lève, son premier souci
est de Lui envoyer une réponse, quelle que soit. Un signe. Mais ses paroles ne
sont pas suffisantes … Sa réaction arrive, affûtée comme une lame de rasoir.
Paroles simples, mais sans âme. Elle n’est plus là. Ses mots viennent
d’ailleurs.
Et une musique puissante envahit son
cœur …
Lueurs imperceptibles
L’obscurité se fait nuit
Îles inabordables
Falaises sans abri
Profondeurs inatteignables
Vertiges abyssales
Secrets impénétrables
Craintes ancestrales
Il ne peut pas d’empêcher
de penser à Elle … C’est une tempête d’émotions qui frappent à son cœur … Le vent souffle encore …
T’envahit l’impuissance
L’abandon
La défaite
Les paroles rebondissent
sur les murs …
Émotions enchevêtrées
Inassouvies
Éparpillées
Le goéland ouvre ses
ailes …
Altitudes perdues
la mouette est épuisée
De sillonner tous nos cieux
les étoiles ont cessé
la mouette est épuisée
De sillonner tous nos cieux
les étoiles ont cessé
Ses yeux, ses lèvres …
Lâche ma main
Agglomérat de matière
La ficelle est coupée
Cerf-volant de misère
Peut-être un jour. Peut-être
ailleurs. Peut-être dans un autre univers. Mais c’est dans cette vie qu’il
voulait La rencontrer. Pour lire dans le fond de Ses yeux. Pour partager Ses
craintes. Pour caresser Son âme. Pour se nourrir sur Ses lèvres. Même
souffle, mêmes émotions. Main dans la main faire un grand saut dans le ciel,
dans leur ciel. « … le bruit de la vague reste éternel dans l'univers … ». Ce bruit … il ne
l’entend plus … et les paroles d’amour ? « … elles ne sont plus
entendues sur terre, elles continuent à flotter dans l'univers, tout ce
qui est donné nous reviendra un jour ... ».
Sensations étranges, ... qui ont l’odeur de
la pluie d'été sur le sol brûlé par le soleil …
05/02/10
La terrasse de l'infini (StG)

Les murs en pierre qui longent
les ruelles glissantes
restituent la chaleur
absorbée pendant la journée.
Il est tard, très tard, et ses talons
ne nous permettent pas d'avancer plus vite.
Nous terminons notre course à perdre haleine
devant la grande porte en bois
qui, inexorable, nous empêche l'accès
à la terrasse des rêves.
A travers les fissures
on peut contempler l'allée arborée
et on imagine ce tremplin vers le bleu,
la grande bleue.
Là où la mer se mélange avec le ciel
et l'horizon disparaît, avalé par la fantaisie.
C'est l'endroit où les âmes s'envolent légères,
libres,
main dans la main,
l'une dans l'autre,
même souffle,
même pensée,
mêmes émotions.
Fusionnées.
Pour regarder avec les mêmes yeux,
pleurer avec les mêmes larmes,
battre à l'unisson.
C'est la porte qui s'ouvre chaque soir dans nos rêves
et qui se resserre clémente avant le réveil.
Frontière éphémère,
coutre affûtée qui s'enfonce
entre nos vies impuissantes
à toujours séparées.
coutre affûtée qui s'enfonce
entre nos vies impuissantes
à toujours séparées.
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